Cultures, traditions ...
LA MONNAIE
La monnaie de la Polynésie Française s'appelle le franc Pacifique. Son code international est (XPF)
Valeur de la monnaie de la Polynésie Française : 1 Euros = 119,34 XPF
Créée en décembre 1945, je suis devenue depuis cette date le symbole d'une certaine indépendance de la Polynésie française. Distribuée dans un premier temps par la banque d'Indochine puis par l'Institut d'Emission d'Outre-Mer (IEOM) après sa création en 1967, je suis la monnaie polynésienne. Appelée franc Pacifique mais également franc CFP, mon appellation a eu diverses significations sans qu'aucune n'ait jamais été officialisée : « Colonies françaises du Pacifique », « Communauté financière du Pacifique » ou « Change Franc Pacifique ». D'un point de vue strictement bancaire, mon identification reste le XPF, avec la chance d'avoir un cours fixe défini par rapport à l'euro : 100 F CFP = 0,83 €. Utilisée en Polynésie française, je suis également dans toutes les poches en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna. A ce titre, mes billets ont un recto représentant la Polynésie tandis que leur verso illustre « le caillou ». Je présente ainsi 4 billets de 500, 1.000, 5.000 et 10.000 francs. Mes pièces, beaucoup plus nombreuses (1, 2, 5, 10, 20, 50 et 100 francs), sont quant à elles déclinées en 2 séries, distribuée indépendamment sur ces deux territoires d'Outre-mer. A l'image des billets, elles mettent en valeur un véritable patrimoine culturel. Très colorés, mes billets présentent des motifs variés faisant référence à la faune, la flore, la population et l'histoire de la Polynésie française. Pour beaucoup, ils ont été illustrés grâce aux clichés du photographe Adolphe Sylvain qui a longtemps parcouru les îles en quête d'images à immortaliser. D'un point de vue légal, trois signatures sont apposées sur la face polynésienne de mes coupures, celle du président du conseil de surveillance, du directeur général et du directeur de l'IEOM.
l'IEOM a décidé de remplacer toute ma gamme de billets à partir du 20 janvier 2014. Ces nouveaux billets aux couleurs vives (vert, orange, bleu et rouge) adopteront le format plus réduit des billets en euros et offriront une sécurité améliorée. Ils devraient être reconnaissables par les malvoyants grâce à des signes en relief, une belle avancée. Ces nouvelles coupures arboreront des dessins sur des thèmes toujours très emblématiques tels la flore (avec les oiseaux du paradis), la faune terrestre et aquatique (représentées par les oiseaux, tortues et raies), l'architecture locale (avec les bungalows) ou encore la culture traditionnelle.
MUSIQUES
Retrouvez quelques chansons pour vous mettre dans l'ambiance

https://www.youtube.com/watch?v=YAux1AoLGAA
https://www.youtube.com/watch?v=we7eVLJWzw4
https://www.youtube.com/watch?v=TmhdmHCGtHk
https://www.youtube.com/watch?v=zXHe1wbAkV4
https://www.youtube.com/watch?v=ST4wu66s7_o
https://www.youtube.com/watch?v=NOhaa8JkvFc
https://www.youtube.com/watch?v=xIqk0NJwuMQ
https://www.youtube.com/watch?v=5K_ZU6RUOEU
DANSES
.

LA DANSE TAHITIENNE OU 'ORI TAHITI!
Dans la Polynésie pré-européenne, les danses "étaient nombreuses et diversifiées" (W. Ellis, 1831) mais un pan entier les concernant a disparu de la mémoire collective.On sait qu'hommes et femmes dansaient, ensemble ou séparément. Certaines danses se pratiquaient debout, d'autres assises. Les musiciens accompagnaient les danses avec un nombre limité d'instruments : essentiellement, pahu, tō'ere(tambour à lèvres) et vivo, flûte nasale.Associée comme le tatouage à la nudité, donc à l'impudeur, la danse fut interdite par les missionnaires. Il fallut attendre les années 1950 pour que cet art ancestral retrouve sa place dans les mœurs polynésiennes, renaissant grâce à la transmission orale et aux écrits des voyageurs.
LES TYPES DE DANSE OU 'ORI
Il existe, dans la danse tahitienne d'aujourd'hui, quatre grands types de danse : Le 'Ōte'a : ce devait être à l'origine une danse quelque peu guerrière, réservée aux hommes qui exécutaient des battements latéraux avec leurs jambes légèrement écartées, les genoux pliés, ce qui donnait une forme arquée à leurs jambes, d'où le terme "te'a" qui signifie "are". Elle est devenue la danse la plus célèbre des danses tahitiennes. Sa chorégraphie est organisée autour d'un thème et sa musique d'accompagnement, exécutée à l'aide de percussions, et est constituée de motifs rythmiques appelés pehe. Le 'Aparima : dans cette danse, ce sont les mains des danseurs qui miment l'histoire. Soit le aparima est vāvā (muet) et il s'agit alors d'une pantomime, pratiquée généralement à genoux et accompagnée par des percussions, soit il est chanté, 'aparima pehe, et les gestes se rapportent alors à un chant qui est accompagné d'instruments à corde.
- Le Hivinau : lors de cette chorégraphie, danseurs et danseuses évoluent en rond et un soliste masculin lance une phrase à laquelle les danseurs répondent par un "hiri'a ha' ha'a!". L'orchestre est composé de divers tambours et le rythme est donné par les paroles scandées du soliste. Le Pā'ō'ā : cette danse semble être l'héritière des gestes de la fabrication du tapa (étoffe fabriquée à partir du liber de certaines plantes). Danseurs et danseuses sont accroupis et en demi-cercle. Un soliste vocal lance un thème auquel répond le chœur. Un couple se lève et exécute dans le cercle une danse brève, soulignée par des «hi!» et des «ha!».
Les autres archipels ont fortement subi l'influence de la danse tahitienne, mais ils ont su préserver certaines de leurs danses : danse de l'oiseau aux Marquises, kapa aux Tuamotu et pe'i aux Gambier.
TATTOOS
.

Quand on parle du tatouage polynésien, il convient de rappeler que dans certaines sociétés, et surtout dans certaines cultures, le tatouage n'est pas qu'un ornement, pas qu'un artifice, pas quelque chose que l'on fait ou ne fait pas selon notre goût ou nos envies. Le tatouage polynésien est un tatouage qui a une histoire, une symbolique forte, qui le distingue totalement des tatouages que l'on peut trouver dans une société comme la nôtre. L'idée n'est pas de se représenter sa célébrité préférée sur le torse, ou la fée clochette sur l'omoplate, mais bel et bien de se marquer, de marquer son corps, pour répondre à une tradition ancestrale et pleine de sens.
Petite histoire du tatouage polynésien
Il faut savoir qu'au tout début la langue polynésienne était une langue orale. Aussi, les tatouages polynésiens étaient un moyen de refléter sur le corps même de la personne son identité, ainsi que sa personnalité. C'est pour cela qu'un tatouage polynésien ne peut être copié, puisqu'il est unique, et propre à chaque personne. C'était à l'âge de douze ans que les jeunes garçons obtenaient leur premier tatouage, signification et même preuve de leur passage de l'enfance à l'âge adulte. Au fur et à mesure qu'ils grandissaient, d'autres tatouages venaient s'ajouter au premier, et finalement, plus un homme était tatoué, plus on devinait que son prestige était grand. C'était donc une véritable coutume, qui faisait partie même de la culture polynésienne. Mais pendant un temps, cet art a été banni par les européens ayant pris possession des îles, pour finalement connaître un renouveau contemporain.
Pour des raisons sanitaires évidentes, les tatoueurs ne font plus de tatouages avec les outils traditionnels, puisque cela a tout bonnement été interdit par le ministère de la santé. Mais l'importance de la signification des tatouages demeure tout aussi forte et ancrée dans la culture polynésienne. Aussi, on dit souvent qu'un vrai tatoueur polynésien refusera catégoriquement de reproduire un tatouage que vous lui montrerez, pour les raisons que l'on vient d'évoquer. Il vous demandera sans aucun doute de vous décrire, ou de lui donner une thématique générale, qu'il développera et travaillera de façon unique et sans jamais faire de votre tatouage un tatouage déjà vu.
La Flore
.

Le tiaré, l'hibiscus, fleur de frangipanier ...
La pirogue polynésienne

I - LA PIROGUE POLYNESIENNE
La pirogue polynésienne est composée d'un balancier relié à la coque et tenue par des kiato. La pirogue à balancier est présente dans tous les aires de souches culturelles linguistiques d'origines : Austronésienne, depuis les iles de Madagascar, Andaman et Nicobar à l'extrême ouest dans l'océan Indien, puis les iles mélanésiennes au sud de l'océan pacifique, micronésienne au nord et de la Polynésie à l'est.
SYMBOLE
Nommée va'a, la pirogue dite «à balancier» est également appelée vaka ou waka dans différentes iles du pacifique. C'est le symbole fort du lien fondamental que l'homme des iles entretient avec la mer. De plus, elle est l'essence même de la civilisation polynésienne. De nos jours, la pirogue est devenue un sport national non seulement dans le Pacifique mais également dans le monde entier.
A NOTER: que ce sport national a permis aux personnes en situation de handicap de participer aux jeux olympiques de handisport de 2012.
UN TERRITOIRE
Moyen de transport des hommes, des plantes et des animaux nécessaires à leur subsistance lors des migrations, la pirogue véhicule également une forme d'organisation sociale, politique et religieuse à travers le Pacifique.
Sa représentation(la pirogue), a permis de s'étendre sur le pacifique dite «le triangle du pacifique» tels que: Hawaï, New Zealand, Ile de Pâque et bien entendu Les Marquises.
EMBARCATION
Forme d'embarcation unique, la pirogue repose toujours sur la même conception d'architecture navale : Une coque étroite couplée à un flotteur. (la coque est soit reliée à un flotteur ou à une autre coque ou encore à 2 flotteurs supportant une plate forme réservée aux marins). Son principe reste le même. Les occidentaux ont permis de faire évoluer cette embarcation plusieurs années plus tard. Ils ont fabriqués des bateaux beaucoup plus sophistiqués et plus rapide que l'on nomme: les catamarans ou mufti-coque.
la Perle de culture de Tahiti

La perle de culture de Tahiti est produite à 99 % dans les archipels des Tuamotu - Gambier et précisément 27 îles et atolls ont le privilège de donner naissance à cette gemme océanique.
Les lagons de l'archipel des Tuamotu et les Gambier contiennent la plupart des fermes perlières qui
cultivent des perles de culture de Tahiti. Les îles sont très isolées et accessibles uniquement en hydravion ou par bateau. Chaque ferme est autosuffisante, avec l'énergie solaire, des jardins potagers et des élevages de volailles. L'eau autour de ces îles est très propre, et cela contribue au processus de mise en culture.
retrouvez sur ce lien l'histoire de la perle de tahiti :
https://www.tahiti-tourisme.pf/mon-fenua/culture/la-perle-de-culture-de-tahiti/
RECETTES
Quelques recettes simples à faire soi-même pour se mettre dans l'ambiance.

Le poisson cru à la Tahitienne : https://www.cuisineaz.com/recettes/poisson-cru-a-la-tahitienne-facile-36060.aspx
Le pain coco : https://maeva-tahiti.com/culture-polynesienne/comment-faire-du-pain-coco
La pina colada : https://painapo.wordpress.com/2013/10/22/pinacolada/
Le poe à la banane : https://www.750g.com/poe-a-la-banane-r55747.htm
La faune

Poissons clown, mérous ... requins, raies, tortues, margouillats, bernard l'hermitte, crabes de cocotier, dauphins, baleines...
Les fruits

Noix de coco, bananes, ananas, mangues, pamplemousses, ramboutans, caramboles, papayes...
